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Dr. Catherine Nakalembe

Dr. Catherine Nakalembe is a renowned expert in crop mapping and monitoring using remote sensing and computational machine learning. She also leads the NASA Harvest Africa program at the University of Maryland, which provides methods, systems and capacity development for smallholder farmers in Africa.

Her accomplishments include the development of the Disaster Risk Financing Program (DRF) for the Ugandan Government, utilizing satellite data to predict crop failure. She has applied the same program in several African countries, improving the lives of smallholder farmers by using satellite and computational machine learning technologies,

She has also fostered partnerships with universities to develop capacities through research and training in the areas of disaster monitoring and forecasting,

Through the applications of cutting-edge technologies to smallholder farmers, the main actors in African agriculture she has demonstrably improved food security on the African continent.

AATF has been successfully empowering small-scale farmers in 23 African countries to access and deploy adequate agricultural technologies to address the challenges related to productivity, marketing and resilience to climate change and health hazards.

AATF achievements are impressive addressing several parts of the prize criteria, including:

Providing over 120 resistant plant varieties to farmers, which resulted in increasing their yield by 40-60%.

Providing better food security to over 300 million Africans in Sub-Saharan Africa

Providing over 23 million households with staple food crops.

Cooperation with African governments and private sector to support, through PPP, farmer’s access and deployment of technologies to address productivity challenges such as drought, pests, diseases and access to markets

Au Centre d’excellence africain pour la génomique des maladies infectieuses (ACEGID), basé au Nigeria, qui reçoit le Prix pour son travail de développement innovant dans le domaine de la génomique des maladies infectieuses, à travers une recherche translationnelle de haute qualité et un renforcement des capacités en Afrique. Le Centre a transformé de manière significative la compréhension de l’évolution des pathogènes, des dynamiques de transmission, et l’application des connaissances génomiques en réaction à une épidémie.

Au Dr. John N. Nkengasong, directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) qui reçoit le Prix pour son rôle essentiel dans le développement de la réponse de l’Afrique pendant les épidémies et sa prise en charge de la réaction de l’Afrique au Covid-19. Il joue un rôle clé dans la mise à disposition de moyens d’assistance technique pour renforcer la santé publique et les institutions de contrôle des maladies de l’Union africaine. Il a grandement influencé le contrôle du continent sur le Covid-19 et il est à l’origine de programmes clés ayant eu un gros impact sur la réaction de l’Afrique au Covid-19.

Le Molteno Institute for Language and Literacy, basé en Afrique du Sud, reçoit le prix pour ses efforts exemplaires dans la fourniture « d’une solution efficace aux défis majeurs entourant les facteurs linguistiques dans l’éducation africaine, en fournissant des programmes d’alphabétisation en langue maternelle avec un pont vers l’anglais. pour l’éducation de la petite enfance. Ceux-ci sont associés à des cours de développement professionnel pour les enseignants en compétences d’alphabétisation, ainsi qu’à une formation pour les journalistes, écrivains et artistes, et le développement de matériel d’apprentissage gratuit en tant que ressources éducatives libres. Les initiatives du Molteno Institute for Language and Literacy aident non seulement l’Afrique du Sud, mais ont également soutenu huit autres pays africains, à savoir : l’Angola, le Botswana, le Ghana, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, l’Ouganda et la Zambie.

Ubongo Learning, basée en Tanzanie, reçoit le Prix pour son « initiative innovante et transformatrice en faveur des enfants défavorisés. Il a un potentiel énorme pour réduire l’écart créé par les disparités en matière d’éducation, en utilisant une approche de mise à l’échelle massive, tout en fournissant du matériel ludo-éducatif attrayant par le biais de la radio, de la télévision et des téléphones portables de base à 17 millions d’enfants à travers l’Afrique. Il vise également à atteindre 60 millions d’apprenants d’ici 2025 ; démontrant ainsi la taille et l’étendue potentielles de son impact, sa durabilité, son abordabilité, sa facilité d’adaptation et sa reproductibilité. En outre, une évaluation du projet, jusqu’à présent, a montré ses fortes influences sur l’éducation de la petite enfance (de 3 à 6 ans) ».

pour son rôle important dans l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique, y compris sa production de nouvelles variétés de riz enrichies en vitamine A, à haut rendement et résistantes au climat, et pour avoir pris la tête de l’organisation panafricaine pour la recherche sur le riz, qui s’engage à améliorer les moyens de subsistance en Afrique grâce à la science et à des partenariats efficaces ayant pour objectif d’améliorer l’économie du riz en Afrique et pour sa participation à un partenariat de recherche mondial pour un futur avec une meilleure sécurité alimentaire. Grâce à ses recherches appliquées et à ses programmes d’éducation, le Centre prépare la prochaine génération de professionnels de la recherche alimentaire et de la recherche sur le riz en Afrique

pour son réseau de scientifiques et de médecins spécialisés dans l’amélioration de la productivité, de la transformation et de la chaîne de valeur des haricots dans toute l’Afrique. L’Alliance mène divers travaux de recherche innovants pour une adoption efficace et une gestion durable des petites entreprises agricoles. La PABRA a augmenté l’intégration d’un composant légumineuse important aux systèmes agricoles, qui améliore la fertilité du sol et les qualités nutritionnelles et qui sert comme facteur de résilience dans les environnements arides et enclins aux sécheresses.

La citation pour le Programme des sciences de la santé de Rakai (RHSP) est la suivante : Les 350 membres du personnel clinique ougandais à temps plein de l’institut comprennent des épidémiologistes, des démographes, des chercheurs en sciences fondamentales et cliniques, des scientifiques du comportement, des scientifiques de laboratoire et du personnel de soutien à la recherche. Environ 370 membres supplémentaires du personnel du RHSP fournissent des services de traitement et de prévention du VIH résultant des recherches menées par le RHSP. Le principal objectif des recherches du RHSP est d’améliorer la santé en prévenant le VIH et les maladies sexuellement transmissibles. Il y a trente ans, le RHSP a reconnu les premiers signes cliniques de ce qui était un nouveau phénomène médical, le « syndrome de la maigreur » (symptômes caractéristiques des personnes atteintes du SIDA). En outre, et pour la première fois, les recherches du RHSP ont documenté l’importance et l’impact mondial de la circoncision masculine en tant que moyen pour réduire l’incidence du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles. Leurs publications dans les revues scientifiques de renom ont des implications en Afrique et partout dans le monde.

La citation du prix pour le professeur Karim stipule : Les contributions scientifiques du professeur Abdool Karim dans le traitement et la prévention du VIH ont entraîné des changements dans les pratiques et politiques de santé, avec un impact évident sur la mortalité et la morbidité. Ses conclusions sur le VIH-Tuberculose, une des principales causes de décès en Afrique, sont spécifiquement mentionnées dans les politiques et directives de traitement de nombreux pays et sont appliquées dans le monde entier. L’impact est hautement tangible (par exemple, les décès dus au VIH-Tuberculose ont été divisés par deux en Afrique du Sud depuis 2012).

La citation pour la professeure West est la suivante : Les recherches du professeure West portent sur les moyens d’améliorer les résultats de la chirurgie du trichiasis et d’éliminer le trachome cécitant en Afrique. Son travail a contribué au contrôle de la cécité chez les enfants et les adultes. Sheila West a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la stratégie SAFE OMS de prévention et de lutte contre le trachome, une stratégie durable et largement utilisée dans le monde entier, qui prévient la cécité chez les enfants et les adultes. Le facteur socio-économique de la prévention de la cécité, et de la guérison efficace de ceux qui sont infectés et risquent une cécité en cas d’absence de traitement, est clair : éviter les effets de stigmatisation issus de la présence de cicatrices autour des yeux, et renforcer la contribution au développement économique. La professeure West poursuit ses travaux avec des partenaires du monde entier, sur les maladies tropicales négligées des communautés les plus pauvres.

Forum des éducatrices africaines (FAWE) de Nairobi au Kenya : Le FAWE est un réseau non gouvernemental panafricain, actif dans 33 pays, dont le but est de promouvoir l’éducation des jeunes filles et des femmes en Afrique subsaharienne. Le FAWE est une forme unique de collaboration entre les élites africaines, les autorités nationales, les communautés locales et les organisations internationales. Il collabore avec un large éventail d’organisations gouvernementales et non gouvernementales, afin de promouvoir l’équité et l’égalité dans l’éducation par le biais de programmes ciblés.

Il a contribué de manière significative aux avancements majeurs des pratiques et des mentalités à l’égard de l’éducation des jeunes filles africaines au cours de ce siècle, incitant les gouvernements à réformer les politiques qui entravent l’éducation des jeunes filles.

Les réalisations du FAWE comprennent la création de partenariats spécifiques avec 14 ministères par le biais de protocoles d’entente; l’intégration de pratiques respectueuses de l’égalité des sexes dans les politiques nationales d’éducation de 17 pays; l’habilitation des jeunes, en particulier les jeunes filles, à identifier et à résoudre les problèmes liés au genre; l’instauration du modèle d’École ou de Centre d’excellence sensible au genre au sein de 10 pays; la mise en place d’un modèle de formation des enseignants dans les domaines de la pédagogie sensible au genre au sein de 12 pays; et des actions visant à démystifier les sciences, les mathématiques et les technologies auprès des jeunes filles, améliorant ainsi leur participation et leurs performances dans 14 pays différents.

L’IITA, un important centre de culture africain également membre du GCRAI, se concentre sur la recherche et le développement des principales cultures vivrières africaines : la banane et la banane plantain, le manioc, le niébé, le maïs, le soja et l’igname. Ces travaux majeurs permettent l’amélioration des rendements des principales cultures vivrières de base en Afrique subsaharienne, comme le manioc, la banane, la banane plantain et le maïs, avec une amélioration de la résistance aux ravageurs et aux maladies, et une tolérance aux stress abiotiques tels que la sécheresse, la chaleur, les sols pauvres et les changements climatiques. L’IITA a développé et déployé des cultures vivrières sûres et plus nutritives telles que les légumineuses, les céréales (le maïs vitamine A avec les premières variétés de maïs orange de l’IITA), et les tubercules (manioc) grâce à la bio-fortification, l’emploi de produits de lutte biologique efficaces et abordables contre les aflatoxines, et les a mis à la disposition des petites familles agricoles de la région pour les aider à équilibrer les apports en calories, diversifier les régimes alimentaires et développer la santé et la nutrition.

Le CIP, membre du GCRAI, a élargi son travail à la sensibilisation de la culture de la patate douce auprès des agriculteurs et ménages africains pour lutter contre les carences en vitamine A (CVA), l’une des formes les plus pernicieuses de sous-alimentation dans les pays en développement. Les CVA sont responsables de problèmes de croissance, de l’affaiblissement des défenses immunitaires, de troubles de la vision et de l’augmentation de la mortalité. Avec plus de 140 millions d’enfants d’âge préscolaire atteints de CVA dans plus de 118 pays dans le monde, et plus de sept millions de femmes enceintes, les carences en vitamine A sont la principale cause de cécité chez les enfants des pays en développement.

L’équipe a mobilisé des fonds auprès de donateurs et a sensibilisé environ 2 millions de foyers des pays d’Afrique subsaharienne sur les bienfaits nutritionnels de la patate douce à chair orange (PDCO). La PDCO, associée à un enseignement nutritionnel, fournit des apports en vitamine A aux populations vulnérables. L’équipe a accéléré la sélection de variétés de PDCO en Afrique, ce qui a permis l’apparition de plus de 50 variétés nutritives de PDCO, le renforcement des capacités techniques du personnel de recherche national dans plusieurs pays, et le développement de variétés plus productives et plus résistantes au virus de la patate douce. L’équipe a dirigé l’élaboration d’une « approche marketing agriculture-nutrition » pour fournir aux populations vulnérables les équipements nécessaires à la culture de la PDCO, combinés avec des conseils et un enseignement nutritionnel, et des stratégies de création de la demande au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, avec un impact important au niveau des fermes et des ménages. Les quatre membres de l’équipe d’évaluation ont qualifié la soumission du CIP sur la patate douce à chair orange comme très pertinente.

Le Dr. Marsh a vécu et travaillé en Afrique, où il a joué un rôle majeur dans la lutte contre le paludisme et les maladies infectieuses chez les enfants. Ses travaux, décisifs et novateurs, ont eu un fort impact sur la santé de millions d’enfants en Afrique. Ils ont servi de base factuelle probante aux interventions qui ont conduit à la baisse du paludisme en Afrique, qui selon des estimations, ont permis d’éviter 6 millions de décès infantiles au cours des 15 dernières années. En collaboration avec des collègues africains, le Dr. Marsh a publié plus de 450 articles dans des revues médicales à comité de lecture. Au cours des dernières décennies, il a développé la formation et la recherche en Afrique à Kilifi au Kenya, dans le cadre du programme de recherche « Wellcome Trust » de l’Institut de recherche médicale du Kenya. Ces travaux ont été réalisés en collaboration avec l’Université d’Oxford et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis. Grâce aux subventions reçues du Royaume-Uni et d’autres donateurs internationaux, il a formé de nombreux scientifiques dont beaucoup ont assumé des postes de direction en Afrique et dans le monde. La plupart des travaux effectués par le Dr. Marsh au cours des dix dernières années est axée sur le contrôle, voire l’éradication, du paludisme. Il a su gagner la confiance et le respect de ses collègues africains, ce qui a conduit l’Académie africaine des sciences à promouvoir les sciences de la santé et de la médecine auprès des scientifiques africains. Son leadership au sein de l’Alliance pour l’Accélération de l’excellence de la science en Afrique (AESA), une nouvelle plate-forme panafricaine pour soutenir l’excellence dans la science, a un effet à l’échelle continentale dans la construction de la base scientifique et technologique dont dépend le développement de l’Afrique. En tant que membre de nombreux organes consultatifs internationaux sur la lutte contre les maladies tropicales, incluant ceux du paludisme de l’Organisation mondiale de la santé, il a assuré le leadership régional et mondial.